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Conférence de Gilbert Buti le mercredi 27 janvier 2010 à 15 h 30 à la CCIMP
Marseille, port négrier aux XVIIe et XVIIIe s ?

La traite négrière n’a que médiocrement retenu les Marseillais, et autres Provençaux, tout au long du siècle des Lumières, alors que la croissance du grand port provençal a été, à partir des années 1730, emportée par le trafic avec les Iles françaises d’Amérique, à commencer par Saint-Domingue, la « perle sucrière. »
Si de 1698 à 1782, une quarantaine de navires provençaux ont été armés pour la traite négrière vers les côtes de Guinée et d’Angola, on en compte plus du double au cours des deux dernières décennies du XVIIIe siècle vers ces mêmes côtes et celles d’Afrique orientale, en direction des Antilles ou des Mascareignes. Certes, c’est peu de chose en comparaison avec le trafic enregistré à Nantes, La Rochelle ou Bordeaux qui connaissent néanmoins une semblable flambée en fin de siècle, mais le changement est ici brutal et considérable.
Quelque chose de nouveau se produit alors qui conduit des hommes de la boutique et du comptoir – et de nombreux intéressés des ports voisins dans leur sillage – à ne plus privilégier les voyages en droiture vers les Iles et à s’engager dans le « commerce circuiteux » au moment même où se manifeste une vive et précoce réaction antiesclavagiste.
En effet, dans le dernier quart du XVIIIe siècle de nombreuses voix se sont élevées à Marseille pour condamner avec force la traite et l’esclavage. Cette hostilité au « commerce honteux » apparaît à d’aucuns logique à Marseille : une répugnance naturelle expliquerait, jusqu’à la fin du siècle, le manque d’ardeur des acteurs économiques locaux à suivre les efforts répétés d’un pouvoir central les poussant à pratiquer la traite pour répondre aux besoins des habitations antillaises.
Choix économiques de nouvelles figures marchandes ou modifications de stratégies de vénérables maisons de la grande place méditerranéenne ? Pourquoi, alors que Marseille se range discrètement parmi les ports négriers du royaume, les vertueux principes ont-ils soudainement fléchi ? Les « parfaits négociants » seraient-ils devenus de « nouveaux Barbares » ?

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